mardi 23 décembre 2014

138*

L'année se termine. Les fêtes de fin d'années sont un moment particulier pour moi (et sans doute pour aussi quelques millions de personnes de par le monde, c'est sûr, mais ici je parle de moi). L'éprouvant premier trimestre se termine, nous nous éloignons de la maison pour une immersion familiale (pour le meilleur comme pour le pire) et l'on se retrouve, pour la première fois depuis longtemps, tous les quatre, sans les contraintes de la vie quotidienne.


Cette année, les choses ont un peu bougé pour moi. Et j'en tire de chouettes enseignements.

Je le dis du bout des lèvres, un peu par superstition, mais je crois que j'en ai fini avec la consommation compulsive. J'ai été raisonnable dans mes achats, toujours guidée -freinée?- par l'esprit des {cinq}, et j'ai toujours cherché à m'offrir des pièces dont j'avais envie, qui allaient me servir, et qui allait m'aller. Lorsque je fais le bilan de mes achats de l'année, je me suis rendue compte que j'ai porté et reporté chacune des pièces achetées. Bon, certaines avec plus de plaisir que d'autre, mais toutes ont leur place dans ma garde-robe. Par contre, chose certaine, j'en ai terminé avec la compulsion cosmétique. Et là, j'avoue que c'est vraiment la contrainte des {cinq} qui me tient.

J'ai l'impression d'avoir retrouvé le même rapport au vêtement qu'avant. C'est-à-dire que je le porte parce qu'il me fait plaisir, que je me sens bien dedans (belle-à l'aise-au chaud), et que je m'en fiche de l'image que je rends de moi. Du coup, je sais parfaitement ce que je veux.

Par contre, côté cheveux, mon cœur balance. C'est dingue. Même si je suis ravie de ma coupe courte, de mes cheveux, des soins par-faits que j'ai trouvé et qui m'assure des Good Hair Days jour après jour, j'avoue que je pense encore parfois à une longueur à la Kate Middleton... Même si au fond de moi, je pense que c'est un leurre nostalgique. Le souvenir de cette jeune femme que je fus me hante encore un peu. Et puis je trouve que cette coupe plus courte sied mieux avec celle que je suis devenue (comprendre avec ses petits kilos).


Surtout, moins dépenser à aussi changé mon rapport aux autres, et aux miens notamment. J'ai pu, au fil des mois, apprécier notre sécurité matérielle. J'ai bien dormi, jamais troublée par une dépense folle qu'il n'aurait pas fallut faire, et satisfaite de faire des économies. Nous ne pouvons nous permettre d'être dispendieux, mais l'arrêt de mes dépenses égoïstes nous a permis de tous en profiter.


J'ai encore autre chose à dire. je reviendrai.

Xo.

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