dimanche 25 août 2013

7*


Le rituel du maquillage est assez récent pour moi. Cela remonte à quatre ans, je crois. Je m'y adonne avec plus ou moins d'assiduité, mais en vieillissant, j'ai remarqué que cela me donnais vraiment, vraiment meilleure mine.

Je ne me maquille jamais de la même manière, mais j'ai la formule des jours pressés.

Ça, c'est ma poudre de paresseuse. J'ai toujours aimé les poudres libres. Un peu rosées, légèrement parfumées, elles ont toute mon attention. J'ai longtemps utilisé la poudre de Caron, puis cette fois-ci j'ai acheté sa très célèbre concurrente. 

Alors, le matin, un peu d’anti-cernes, un nuage de poudre libre, un léger balayage de bronzer, du mascara et une touche de rouge à lèvres, et le tour est joué. La journée peut commencer.

samedi 24 août 2013

6*

J'adore la laine bouillie...


et les sautoirs en Liberty;-)

Mes préférés se trouvent ici. C'est tout un monde d'en choisir un, ils sont tous si beaux!

vendredi 23 août 2013

5*

J'ai une idée de la garde-robe ultime.

Lorsque j'achète ou que je me fais offrir de belles pièces, j'aime l'idée de la chérir plusieurs années. Ce sont souvent des pièces classiques, dont l'envie remonte à l'adolescence, et qui ont pu me procurer un vrai bonheur lorsque j'ai pu les porter. Il y a eu, la paire de Michael de Paraboot, la Classic Bedale de Barbour, la besace Pliage de Longchamp, la marinière d'Armor Lux. Et cette année je demande:

le caban marine.

Le modèle Sizun d'Armor Lux me plaît beaucoup, mais je sais que chez moi, Dalmard Marine en fait de très très beaux. Mon cahier des charges est réduit, mais intraitable. Le caban doit être marine ou bleu foncé, 100% laine, et de fabrication française.

Je sais, je sais, toutes ces pièces ne sont pas vraiment girly... Et bien détrompez-vous. C'est vrai qu'elles demandent de soigner un minimum le choix des autres vêtements et accessoires qui les accompagnent, pour éviter de ressembler à reine Elizabeth II ou à Eric Tabarly. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, elles sont si confortables, si pratiques et si soignées que lorsque je les porte, ma confiance en moi est à son maximum, et -summum du luxe!- elles parviennent à se faire oublier. Je ne regrette aucun de ces achats ou de ces choix. J'espère que le caban rejoindra cet hiver mon vestiaire;-)).

XO.

PS: une petite vidéo qui me fait chérir encore davantage ma paire de Michael...

jeudi 22 août 2013

4*

J'ai un petit secret. C'est quelque chose que je n'ai jamais partagé avec personne. J'en ai un peu honte, il faut dire.

Je porte des vêtements de grossesse. Pour le plaisir. Sans être enceinte.


Tout a commencé après ma deuxième grossesse.

J'ai été très malheureuse du changement de ma silhouette après ma première grossesse. Pourtant, rien de bien important. J'ai pris une taille de vêtement (d'un petit 36 je suis passée à un bon 38), mais j'ai surtout conservé une bonne bouée au niveau de la taille. Pour moi qui portait essentiellement des pantalons taille basse et des petits hauts ajustés, il a fallu que je remise toute ma garde-robe, mais aussi que je fasse évoluer mon style. Cette période correspondant en plus à un passage de justesse financière, inutile de vous dire que ce n'était pas la joie question dressing... Pendant deux ans, mon poids a évolué entre 53 et 55 kilos, j'ai fait un peu de barre au sol, un petit de jogging, mais rien n'a pu me réconcilier avec mon image.

Puis je tombe enceinte de mon second enfant. Je prends peu de poids, 9 kilos. Je me sens bien dans ma peau, je renouvelle avec plaisir ma garde-robe de grossesse, et à la naissance d'E. je fais le choix d'allaiter. En sortant de la maternité, je fais 54 kilos, mais je suis affamée, et je décide de ne pas me mettre la pression: je porterai mes vêtements de grossesse, que j'adore. J'avais même anticipé en commandant du 34.

Les vêtements me  plaisent tellement que je les porte tout l'hiver, même l'allaitement terminé. J'ai toujours ma petite brioche, et l'empiècement de jersey est parfait... Arrive le printemps, je pèse 51 kilos, je flotte dans mes vêtements, et je commence à exhumer mes z'habits "'d'avant". La pratique assidue de la boxe a porté ses fruits.

Ce temps-mort de la bouée n'a duré que le temps d'un été. Dès la rentrée, ma balance affiche +2 kilos, et je ne ferme plus mes pantalons. Je suis dépitée. Observant ma silhouette de profil dans le miroir, je me rends compte que les grammes sont concentrés dans le ventre, les fesses et les cuisses. Je ressorts mes vêtements de grossesse, taille 34. Ils me vont comme un gant, et je suis bien dedans.

Depuis, mon poids oscille entre 52 et 55 kilos. Pour éviter d'avoir deux garde-robes,  je fais régulièrement les enseignes des lignes "Future Maman", notamment Coline de Vert Baudet. Je n'ai pas que ça dans mon placard, mais je possède quelques pièces. Leurs slims sont notamment exceptionnels, parfaitement enveloppants sans être cisaillants. Et je peux m'accroupir sans crainte que l'on me voit la raie des fesses. J'ai déjà fais des croix sur le catalogue automne-hiver;-)).

XO.

mercredi 21 août 2013

3*

Je fais partie des gens qui ont la détestable habitude de ronger leurs ongles. Ça fait trente-trois ans que ça dure. Mes  mains sont dans un état lamentable.

Août 2013.

Régulièrement, je suis submergée par une envie d'arrêter. Et au bout d'à peu près deux à trois mois d'efforts et de soins, j'obtiens cela:

Août 2012.

A présent, je connais par cœur le chemin de la rédemption, si temporaire soit-elle. Il faut d'abord une bonne dose d'envie, mais aussi et surtout, DES SOINS. Et moi, j'ai mon carré gagnant.


1. Une huile pour hydrater et repousser en douceur les cuticules (ici, AVOPLEX de O.P.I.). En effet, les rongeurs très atteints -comme moi- peuvent s'attaquer aux cuticules. Or plus elles sont hydratées, moins elles vont cartonnées, et moins elles vont démanger. En plus, l'huile les protège du soin qui arrive après.
2. Un soin réparateur et/ou durcisseur. Cette année, j'essaie le produit NailCare de Vitry. Leur visuel publicitaire est très convaincant: la dame a des mains ravissantes, j'ai envie de croire que dans six mois mes ongles ressembleront aux siens;-).
3. Une couche de base protectrice, pour la brillance et la motivation (ici, celle de O.P.I.)
4. Et THE BEST PRODUIT EVER: la Crème Abricot de Dior. En application tous les soirs, un peu contraignant, certes, mais elle vous fait disparaître toutes les petites peaux autour de l'ongle pour la journée du lendemain. Elle a été à l'origine de ma réussite à chaque fois que mes ongles ont réussi à pousser. Elle a néanmoins deux inconvénients: son prix (21,50 euros le petit pot rond), et sa texture est extrêmement grasse et collante. Mais les résultats qu'elle promet sont garantis.

Le point dans un mois?

mardi 20 août 2013

2*


J'ai un faible pour les bijoux de pacotille en laine bouillie. Vous savez, ces petites merveilles que l'on trouve souvent sur le marché. Pour ma part, en tout cas, ce fut le cas. D'abord un sautoir alternant boules rouges, roses et violettes, puis au printemps une paire de boucles d'oreilles dans les tons mauves. La vendeuse proposait de telles merveilles que je me suis promis de revenir cet été.

Avant de partir en vacances, j'ai retrouvé l'échoppe, qui entre temps avait changé d'emplacement -sueurs froides d'ailleurs... mais où est passée la vendeuse de merveilles??? Voilà, c'est ma dernière acquisition en laine bouillie. Je ne les ai pas encore portées, mais j'ai des coeurs dans les yeux à chaque fois que je les regarde♥♥♥.

lundi 19 août 2013

1*


Après être passée par la phase carré  assez court, un peu plongeant, j'ai décidé de laisser repousser mes cheveux. Ma dernière visite chez F., mon talentueux coiffeur, s'est soldée par un petit peu d'entretien, et je dois avouer que depuis, mes cheveux sont assez conciliants.

Il a néanmoins fallu adapter les soins de coiffage.
En effet, après n'avoir juré que par les inclassables Curlesque de TIGI Catwalk et le Woolshake de Redken, force fut de constater que ceux-ci ne me servaient plus à grand chose au moment du séchage. La dernière fois que j'ai utiliser ce combo, j'ai eu envie de ma passer la tête à la tondeuse.
Pas question non plus de retomber dans les soins bourrés de silicones après une année de green attitude. Je me suis donc tournée vers la papesse du cheveux, aka Leonor Greyl.

Je sèche encore mes cheveux au sèche-cheveux. Le Lait Luminescent me paraissait donc assez adapté à mon cheveu, et à ma manière de le mettre en place. Après le shampoing (juste un shampoing, toujours le shampoing pour cheveux normaux de Centifolia), je laisse un peu sécher naturellement, puis je pschitte cinq pressions dans la main. Je procède au démêlage, d'abord avec les doigts, puis au peigne en bois, j'ajoute encore deux ou trois pressions, puis je sèche mes cheveux, pleine puissance, chaleur mini. Attention à ne pas avoir la main trop lourde, et surtout SURTOUT à ne pas vaporiser directement sur les cheveux: vous risquer de vous retrouver avec les cheveux tous plats, avec un aspect pas clean.

A ce moment, je ne suis pas encore coiffée. Je donne une à deux pressions de Sérum de Soie Sublimateur dans la main, que je chauffe, avant de l'appliquer par petites touches, sur les longueurs. L'odeur est très particulière, limite désagréable. Ça sent un peu le jasmin, mais genre fin de vie dans le composteur. Mais l'odeur s'atténue très rapidement, et j'ai choisis de faire confiance au produit. Encore un petit coup de sèche-cheveux, et c'est fini.

Je préfère faire mon shampoing le soir, et dormir sur les soins. C'est bizarre, mais c'est comme ça. Le lendemain, je n'ai plus qu'à me passer la main dans les cheveux, et me voilà parée.

Depuis hier, j'ai envie d'une frange. Mais je me suis promis de ne plus retourner chez le coiffeur avant les vacances de Noël. Que le dieu du cheveux m'entende.