lundi 16 décembre 2013

38*

Il faut que je fasse attention à mes fautes, de frappe ou d'inattention. Je dois me relire.

Aujourd'hui parlons parfum. Je ne vais pas vous faire ma biographie olfactive, ce serait très long, et puis surtout très personnel, j'ai quasiment un petit récit attaché à chacun des parfums que j'ai porté. Et j'en ai porté DES TAS.

Aller, j'essaie de les citer (sans les marques, à vous de jouer) : Millerose, Vie Privée, Trésor, Amarige, Eau d'Orange Verte, N°5, 24 Faubourg, Arpège, Trésor, Anaïs Anaïs, Trésor Trésor Trésor, Grand Amour, Premier Figuier, un autre Artisan Parfumeur, l'Eau d'Hadrien, Christalle, Jardins de Bagatelle, Eau de Rochas... Pfuit, j'en ai sûrement oublié.


Aujourd'hui, c'est comme le reste. J'ai fais le tri (décidément), et je suis revenue aux fondamentaux. Pendant longtemps après mes grossesses, je ne me suis plus parfumée. En porter me rendait nauséeuse. Alors de temps en temps, je diffusais quelques gouttes de mes préférés sur l'ampoule de la lampe de notre chambre, pour diffuser cette odeur qui m'avait pourtant autrefois réconfortée.

J'avais dans mon cœur le souvenir du parfum de ma mère, que j'attachais tout spécialement à elle. Je voulais que mes  fils soient émus de la même manière, je veux que lorsque je les serre dans mes bras le parfum de ma peau mêlé à celui que je porte s'inscrive tout profondément en eux. Je veux que le nom de ce parfum n'évoque plus que l'image de leur maman.

J'ai donc toujours un flacon de Trésor de Lancôme sur la tablette, dans ma chambre. C'est mon premier vrai parfum, celui de mes 16 ans, qui m'a été offert l'année de son lancement. C'était un flacon sans vaporisateur, je déposais donc précautionneusement une touche de ce jus rose derrière chacune de mes oreilles, et je me respirais profondément. J'adore le flacon, je garde un souvenir ému de la campagne de pub avec Isabella Rosselini. Tout son univers me parle. Je déteste le sentir sur quelqu'un. Je suis heureuse quand de nouveaux parfums sortent, et j'espère que Trésor va tomber dans les oubliettes. Le Lait est un délice, et je me souviens avoir essayer une Crème pour le corps à tomber. Je suis heureuse de l'avoir retrouvé.

Quant à Anaïs Anaïs de Cacharel, c'est le plus lointain souvenir olfactif que j'ai. C'est le parfum des jours de flemme, et mon parfum d'été aussi.

Je crois que ce sont mes parfums les plus précieux.

Xoxo.

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