mardi 26 novembre 2013

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(Source : Dead Fleurette)

J'ai toujours aimé les fringues et les accessoires. M'habiller à toujours été un plaisir, choisir ses vêtements et les assortir ont toujours été une occupation d'esprit. J'ai rapidement su ce qui m'allait, ce que je devais éviter, bien que cela ne m'ait pas permis d'éviter quelques drames ou errements. Je piochais mon inspiration dans la rue, dans les magazines, au cinéma.
L'avènement d'Internet a été une catastrophe dans ma vie. La fréquentation des blogs a provoqué un comportement d'acheteuse compulsive. Vêtements, cosmétiques, loisirs, tout est passé. J'ai moi-même ouvert un blog, un peu fourre-tout, vie de famille, vie perso, dépenses à exposer. Une blogroll longue comme la Bible, des envies tous les jours, à chaque nouveau clic.

Puis j'ai fais une promesse à mon mari. Et j'ai décidé de réfléchir sur une rationalisation de ma garde-robe au cours de l'été 2012. Lassée, écœurée de mes orgies dépensières qui m'étourdissaient sans fin depuis ma première grossesse, je me suis lancée le défi du Projet 333*. J'ai adoré ça. J'ai eu le sentiment de m'amuser, de jouer, exactement comme lorsque j'étais enfant.

Je pouvais passer du temps à penser à mes "trucs", mais il fallait que ça devienne un vrai mode de vie, rationnel et stylé. Je n'ai pas eu besoin de me forcer beaucoup. Après tout, je crois que c'est en moi, je crois que ce type de comportement réfléchi et parcimonieux m'a été inculqué par ma mère depuis mon enfance.

Comme le Net regorgeait de blogueuses dépensières et/ou sponsorisées, je me demandais s'il existait aussi des filles qui partageaient un peu ma vision des choses. J'ai cliqué, et j'ai trouvé.

Je suis d'abord tombée chez Marie. Marie, elle fait toujours partie des "safe clic", des liens sans danger de navigation parce que je sais que je ne vais faire QUE lire, chez elle; elle ne va pas me donner envie de dépenser, et c'est cool. Mais surtout Marie elle m'a fait découvrir Dead Fleurette. C'est bien, là-bas, et en plus on peut tout lire grâce à la traduction de Google. Moi, je ne m'en prive pas, d'ailleurs, je remonte même toutes ses archives. Et puis tout récemment, j'observe la démarche de Charlotte, parce que je suis curieuse de voir comment ça va évoluer.

Je me sens bien ici, j'ai vraiment envie d'y consigner mes réflexions sur toutes ces choses qui m'ont possédée, et me possède encore un peu. Personne dans mon entourage proche ne connaît ce petit coin de toile, du coup, je me libère un peu.

Xoxo.

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